Une nouvelle série de blogs jette un pavé dans la mare des approches dominantes pour résoudre les crises de la nature et du climat

L'IIED et la Green Economy Coalition lancent une nouvelle série de blogs pour remettre en question les approches dominantes en matière de conservation et d'adaptation au changement climatique, et pour évoquer les approches locales qui fonctionnent pour la nature et les gens.

News, 21 October 2021
Collection
Putting social and environmental justice at the core of conservation, climate and development
A series of blogs and case studies scrutinising approaches to tackling the nature and climate crises
One women holds a tree while another digs into the soil with a shovel, surrounded by green trees and foliage

Talamanca Cabecar, an Indigenous territory in Costa Rica (Photo: copyright Mesoamerican Alliance of Peoples and Forests)

La "super année" des populations, de la nature et du climat (en anglais) est fondamentale pour la formulation de solutions politiques globales en réponse à la triple crise caractérisée par le changement climatique, la dégradation de la nature et la montée des inégalités.

Les mouvements de lutte contre le changement climatique et pour la protection de la nature reconnaissent de plus en plus que les effets néfastes du changement climatique et de la destruction de la nature vont exacerber les inégalités et les vulnérabilités existantes pour de nombreux peuples autochtones et communautés locales, soulignant la nécessité d'une transition juste vers un monde durable pour tous.  

La nouvelle série de blogs de l'IIED intitulée "Placer la justice sociale et environnementale au cœur de la conservation, du climat et du développement" vise à analyser de manière critique les tendances dans les domaines du climat et de la conservation, à mettre en évidence des modèles de conservation contrôlés et animés par des peuples autochtones et des communautés locales, et à identifier et présenter des exemples de bonnes pratiques dans l'ère de la justice climatique.  

Il y a quelque chose de fondamentalement illogique à prétendre protéger les aires naturelles sans ceux qui y vivent. Ce que nous demandons avant tout, c’est que toutes les parties prenantes du secteur forestier nous considèrent, nous les peuples autochtones de forêt - Jeanne Noah, leader Bagyeli au Cameroun

Au cours des prochains mois, les blogs de cette série mettront en avant une diversité de voix et points de vue, y compris d'organisations de la société civile et de chercheurs basés dans le Sud, de peuples autochtones et de communautés locales, ainsi que d'organisations internationales qui révèlent des décennies d'approches injustes et excluantes à la protection de l'environnement.

Nous y entendrons les voix de: 

  • Jeanne Noah, une activiste autochtone de la communauté des Bagyeli, expliquant comment la loi camerounaise et les initiatives de conservation ont fait des communautés autochtones des squatters au sein de leur propre forêt et ce qu'ils font pour arrêter cela
  • Joe Eisen, directeur exécutif de la Rainforest Foundation UK (en anglais), et Blaise Mudodosi, coordinateur d’Action pour la promotion et protection des peuples et espèces menacés, s’interrogent sur les conséquences potentielles de l’objectif de conservation de la biodiversité “30 x 30” sur les droits des peuples autochtones
  • L'Alliance mésoaméricaine des peuples et des forêts étudie les différentes voies pour améliorer l'accès au financement de l’action climatique en faveur des peuples autochtones et des communautés locales
  • Nicky Batang-ay de Tebtebba (en anglais), l'organisation novatrice de défense des droits des autochtones, partageant la position des peuples autochtones sur les prétendues "solutions fondées sur la nature" au changement climatique et à la perte de biodiversité

D'autres blogueurs seront confirmés.